La conquête qui ne semble jamais atteinte par les femmes…

Au Moyen Âge, surtout dans la poésie de Dante, Pétrarque et Boccace, la femme apparaît presque comme un achèvement de l’âme de l’homme, une femme angélique capable de conduire l’esprit de l’homme près de Dieu. Avec le progrès économique est également venu le progrès social, la femme a commencé à acquérir plus de liberté et d’importance.

Malgré les nombreux progrès accomplis au cours des siècles en ce qui concerne l’égalité entre les hommes et les femmes, à mon avis il y a encore beaucoup à faire, je crois que l’émancipation féminine ne fait que commencer. Une égalité de salaire, une égalité des chances de travail ne suffisent pas. Il y a une autre égalité qui est celle du cœur et de l’esprit.

Se libérer de millénaires de conditionnements n’est facile pour personne, ni pour la femme, ni pour l’homme. Pendant des millénaires, l’homme a veçu dans la conviction qu’une femme était esclave, soumise, obéissante, fidèle, une chose à traiter comme il lui semblait le mieux.

En quelques décennies, nous ne pouvons pas croire que nous changerons ce qui est enraciné dans le passé. En deux ou trois décennies, de grands progrès ont été réalisés. Excellente chose. Mais le plus grand travail devra être fait dans les esprits des deux. La femme doit se sentir égale aux hommes et ne doit rien prouver, elle doit simplement être ce qu’elle est. L’homme doit accepter que la femme soit différente, mais pas supérieure ou inférieure à lui.

Lorsqu’il y aura une reconnaissance effective de la véritable égalité des sexes, alors ils entreront en compétition en tant qu’individus et non en tant qu’individus appartenant à différentes catégories.

Personnellement, dans ma vision de la femme dans les années à venir, il y a une augmentation du pouvoir et de réelles opportunités dans tous les domaines : économiques, politiques, sociaux. J’espère que les femmes pourront trouver plus d’opportunités, même dans des domaines qui, jusqu’à présent, ont été définis purement masculins, principalement par préjugés.